Le désir et la crainte sont les deux ailes de la foi,
Un oiseau peut-il voler sans ses ailes vers toi ?
Ma foi n’est ni un oiseau, ni loin de toi pour qu’elle puisse voler vers toi,
Gloire à moi, Je suis toi – tu es moi. L’amour est ma croyance et ma foi,
Bistami l’a invoquée, Al Hallaj l’a évoquée et Ibn Arabi l’a formulée pour toi,
Rabia Al Adawiyya avait raison puisqu’elle t’aime deux fois,
Pour toi et pour toi. Gloire à toi, gloire à toi.
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Je suis un enfant de la terre entière — je ne crois pas aux frontières
Je ne suis pas un animal à crinière — je n’ai pas des idées guerrières
Je fais attention à mes manières — je n’use pas de paroles outrancières
J’essaie d’avancer vers la lumière — et j’évite de revenir en arrière
Sur ma barque j’ai hissé ma bannière — je vogue sur l’océan d’une vie altière
Je suis un enfant de la terre entière — je le revendique, je suis une âme fière
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Dis, c’est quoi le secret de la vie ?
Est-ce une mission de soumission au tout-puissant le punissant ? Ou Un acte affranchissant, affermissant, aboutissant au compatissant l’éblouissant le resplendissant ?
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L’homme est un miroir pour la lumière réfléchie dans l’existence, plus vous polissez votre miroir, plus vous saisissez l’existence
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Les arts et le savoir, l’amour et la paix, la joie et le bonheur sont au-delà des frontières et n’ont, d’ailleurs, pas besoins de frontières.
La haine, le racisme et la xénophobie ont besoin de frontières, des frontières qui séparent et qui rétrécissent. Des frontières à plusieurs caractères : terrestres, idéologiques, culturelles, cultuelles, raciales, ethniques,…
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