Karim Boumarane à gauche, et Pascal Boniface (photo: D.R)

En cette période où les massacres d’innocents au Proche-Orient et d’agressions à tout va continuent sous le regard complice des Occidentaux, une controverse a lieu en France qui met aux prises la maire de Saint-Ouen, Monsieur Karim Bouamrane, d’une gauche, que l’on peut clairement qualifier de « frelatée » ; à un chercheur sérieux, président de l’Institut des relations internationales et stratégiques (IRIS),  Monsieur Pascal Boniface. Celui-ci, en bon être humain, a pu se montrer maladroit (« muslim d’apparence ») dans un propos, donc sur la forme. Mais sur le fond, il n’a que trop raison. Monsieur Bouamrane n’a pas eu un mot pour dénoncer les attaques d’Israël, mais a stigmatisé, les forces de gauche qui le font (sujet de l’article de ce mois).

Match Espagne-Jordanie, coupe du monde des U16 en 2016 (photo: D.R)

Autre actualité en rapport avec l’islam ou les musulmans : des experts de l’ONU estiment que les interdictions du voile islamique en France pour les femmes dans le sport (dans le football et les jeux olympiques notamment) sont « disproportionnées et discriminatoires, et enfreignent leurs droits [aux femmes] de manifester librement leur identité, leur religion ou croyance en privé ou en public, et de prendre part à la vie culturelle » avant d’ajouter que toute limite à une ou des libertés, ne peut se fonder sur des « présomptions, des hypothèses ou des préjugés ». Voilà un rappel bien utile.

Image tirée d’un compte Fcb au nom du cadi Abdeljabbar al hamadhani (photo: D.R)

Vous trouverez une traduction d’un article d’un groupe mutazilite arabophone et qui est qui est une comparaison sur la question de la fixation des prix, entre deux penseurs représentatifs de leurs écoles, le mutazilite Qadi Abdeljabbar (m. 1025) et l‘acharite, al-Bâqilâni (m.1013). L’intérêt ici est de montrer comment une différence théologique (sur le libre-arbitre) a une portée pratique conséquente.

Last but not least, mon billet coranique portant ce mois-ci sur le neuvième verset de la sourate soixante-deux al-Jumua/Vendredi. Là encore, en harmonie avec la comparaison sur la fixation des prix entre mutazilite et acharite. Il sera question de sous et de qui doit contrôler qui…Sommes-nous esclaves de l’argent ? Ou l’argent doit rester notre servant. Le verset répond à cette question.

Bon, il ne s’agit pas d’en rester là. Mais force est de constater qu’il est difficile de faire évoluer les idées et pensées des musulmans en France dans un contexte aussi morose. Néanmoins, les activités de l’ARIM doivent continuer, ne serait-ce que virtuellement pour le moment. N’hésitez pas à nous contacter si vous avez des idées, des questions à poser ou pour faire des remarques. Nous sommes preneurs.