Alliance of Inclusive Muslims (AIM), ou l’Alliance des musulmans inclusifs – une nouvelle organisation non gouvernementale (ONG) avec statuts déposés à l’ONU vient de voir le jour. L’ARIM en est l’un des membres fondateurs.
Alliance of Inclusive Muslims (AIM), ou l’Alliance des musulmans inclusifs – une nouvelle organisation non gouvernementale (ONG) avec statuts déposés à l’ONU vient de voir le jour. L’ARIM en est l’un des membres fondateurs.
L’Académie française de la pensée islamique (AFPI), a tenu, samedi 23 septembre dernier son deuxième colloque annuel des musulmans francophones. Le thème de cette année était celui « Islam(s) de France : un culte, des cultures, une société ».
Tout au long de la journée, trois tables rondes se sont succédé au cours desquelles plusieurs aspects de l’islam de France ont été mis en avant. D’abord l’aspect institutionnel, le Conseil français du culte musulman (CFCM), la Fondation de l’islam de France, et autre Instance de dialogue (un peu moins pour la dernière), ont été évoquées. Ensuite, la question de « l’exercice du pluralisme par « e » musulman », table ronde très intéressante au cours de laquelle la question de l’intracommunautaire et du féminisme, vrais centres d’intérêts, ont été pris en charge par les intervenants, mais faute de temps, n’ont pu aller bien loin. Enfin, la dernière table ronde a eu lieu l’après-midi, après un appréciable déjeuner libanais, autour de la question de la « contribution des musulmans à leur société ».
Nous sommes heureux de vous présenter notre nouvelle identité visuelle. Le dessin que vous pouvez voir sur notre logo est inspiré de la calligraphie koufique (caractérisée par sa forme très carrée). Il s’agit du plus ancien style calligraphique développé à Kufa en Irak. Ses formes géométriques rappellent notre attachement à la raison et au discernement pour faire nos choix spirituels.
Nous sommes heureux de participer, en tant qu’association, au colloque international : « Les réformistes musulmans et leur rayonnement dans l’espace francophone : débats acteurs / observateurs » – EHESS (Paris), 29-30/09/2017.
Notre intervention portera le 29 septembre sur « La réémergence d’un discours mutazilite contemporain ».
On a souvent l’habitude de classer les croyant(e)s en deux catégories : « pratiquant(e)s ou non pratiquant(e)s ». Mais qu’est-ce que cela signifie réellement ? Qu’est-ce qu’une pratique spirituelle ? Toute pratique spirituelle est-elle un rite ? Que sont les rites en islam et recouvrent-ils toutes les pratiques spirituelles que proposent le Coran et la Sunna ?
Parlons d’abord des rites, qui ne sont pour moi qu’une forme parmi d’autres de pratique spirituelle. Le rite a des vertus et peut provoquer certains états spirituels mais il peut aussi faire référence au « ritualisme » et évoquer une conduite mécanique, stéréotypée dont le sens a été oublié.
As salamou aleykom,
A l’occasion de l’Aïd el adha 2017. A cette occasion, toute l’équipe du site mutazilisme.fr vous souhaite une excellente fête. Nous en profitons pour vous communiquer ce petit passage d’une dizaine de minutes de « l’imam de Bordeaux », Tareq Oubrou. Une analyse exégétique condensée mais ô combien intéressante.
Profitez ! Wa salam
Ce texte est une traduction de l’anglais d’un petit article paru sur la page Facebook d’un mutazilite américain, Mohammad Ryad. Ceci est donc son point de vue, mais que nous partageons dans les grandes lignes.
Prévenez les gens afin qu’ils ne soient pas trompés par les prétentions des salafistes, selon lesquelles ils seraient, eux, (c’est-à-dire les salafistes), dans la compréhension de la religion, les plus proches des Pieux prédécesseurs (salaf), et que les partisans de la raison seraient des innovateurs et des égarés.
Abdennour Bidar, « Dieu et les mondes » dans La civilisation arabo-musulmane au miroir de l’universel : perspectives philosophiques, Paris, UNESCO, 2010, p. 113-120 (reproduction intégrale avec l’accord de l’auteur, aperçu du livre ici)
Le Dieu de Mohammed est d’abord une voix ordonnant à son envoyé de parler en son nom, de lire et de dire la parole divine : « Qoul ! », « Dis ! », « Dis : Je cherche la protection du seigneur des hommes (rabbi nnâs), roi des hommes (maliki nnâs), Dieu des hommes (ilâhi nnâss), contre le mal du tentateur » (CXIV, 1-4). Si le Coran parle de Dieu, de sa transcendance, de ses puissances, de sa miséricorde, il le fait comme si c’était Dieu même qui s’exprimait au sujet de lui-même.
Temps troubles que ceux d’aujourd’hui, résultant de la vitesse qu’imposent les systèmes informatiques et technologiques. Il est manifeste que nulle part dans l’histoire, les changements n’ont été aussi rapides, exposant l’être, en plus de son angoisse ontologique, à un inconfort permanent face au prochain changement. La nature ayant horreur du vide, des diseuses de bonnes aventures apparaissent, des faux guides ou de vrais trompeurs.
En cela il n’y a malheureusement rien de nouveau, quoique peut être que non, ici la promotion de la vérité est conjuguée aux moyens offerts par la technique. Ainsi, aux anciennes recettes d’application de la peur se rajoute la puissance de la diffusion numérique.
Je jeûne depuis que j’ai douze ans. A l’âge de trente six ans, mon médecin généraliste m’annonce lors d’un rendez-vous banal qui a eu lieu le treizième jour du mois de ramadan de l’année 1435…ou 1436, que si je tenais à ma santé, je ne devais plus jeûner. Voilà, en quelques minutes, mon médecin de famille m’annonce que dans mon cas, le jeûne est fortement déconseillé. Dans ma voiture, j’ai pleuré comme un enfant. C’est comme si on venait de m’annoncer la perte d’un être cher.
Page 11 sur 20
Copyright - 2016 & Tous droits réservés