Mutazilisme

Association pour la renaissance de l'islam mutazilite (ARIM)

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Lettre d’un mutazilite égyptien sur la nouvelle Constitution

J’ai ici traduit une lettre écrite par un de nos coreligionnaires égyptiens mutazilite, qui réagit contre l’établissement de la nouvelle Constitution égyptienne.

Il traite la question sous un angle islamo-musulman, en ce sens où est ici interrogé ce que la Constitution entend par islam et par sunnisme, bien qu’il ouvre la voie aux interrogations de l’interreligieux. Les premières lignes sont de la main du journaliste égyptien d’El-Watan, Khaled Muntassir, qui a publié la lettre, celle-ci commence aux guillemets. Je vous souhaite une bonne lecture, n’hésitez pas à réagir !

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Islam de libération : rencontre avec Abdennur Prado

Abdennur Prado est un activiste espagnol des droits et des libertés à l’intérieur de la religion musulmane. Ses chevaux de bataille sont le combat féministe et la défense de la minorité LGBT. 

J’ai rencontré M. Prado avec des représentants de l’association interreligieuse Coexister le matin du 18 novembre 2012 dans une petite salle de réunion dans le 13e arrondissement de Paris. D’un naturel chaleureux que renforce son accent espagnol, Abdennur Prado nous a fait bon accueil et s’est montré très convivial. Suite à quoi, il partagea avec nous une partie de son parcours et nous présenta les luttes qu’il mène au sein de la communauté musulmane et au-delà.

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La « science » du hadith

Voici une traduction d’un article écrit par un auteur égyptien philo-mutazilite, Muhammad Mamun Rashid. 

La première règle de la science du hadith dit que « tous les compagnons étaient des justes ». Ibn Uthaimin définit le « compagnon » comme étant celui qui «  a rencontré le prophète (sawas), qui a cru en lui et est mort avec cette croyance dans le cœur ». Ibn Uthaimin ajoute « à cela s’ajoute celui qui a abjuré l’islam après la mort du prophète (sawas) et puis s’est repenti et est retourné à l’islam, comme Al-Ash’ath Ibn Qays, qui a fait partie des gens qui avaient abjuré l’islam après la mort du prophète (sawas). Il a été fait prisonnier et amené au calife Abû Bakr. Il s’est alors repenti, et Abû Bakr l’a admis au nombre des membres de la communauté musulmane.

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ʿAmr Ibn ʿUbayd

ʿAmr Ibn ʿUbayd (80-144 H./699-761) est le successeur de Wâsil Ibn ʿAtâ’ à la tête du mouvement mutazilite.

Le plus souvent, ʿAmr est associé à Wâsil en tant que promoteurs du mouvement, toutefois, et bien qu’il jouât un rôle important au commencement de l’Ecole, celui-ci demeura un rang en-dessous de Wâsil.

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Cheikh Bouamrane sur Averroès

Voici un extrait du livre de Cheikh Bouamrane, où l’auteur nous décrit le rapport d’Averroès avec le mutazilisme (Le problème de la liberté humaine dans les pensée musulmane, solution mu’tazilite, Paris, Vrin, 1978, p. 318-321) :

« Les philosophes musulmans de l’Espagne ont-ils eu une connaissance directe du mutazilisme ? Ibn Rushd (Averroès, m. 1198) prétend, comme on l’a vu, que les écrits mutazilites ne leur seraient pas parvenus. Une telle affirmation est d’autant plus surprenante que le philosophe de Cordoue cite à plusieurs reprises les théories mutazilites qu’il connaît fort bien. Dans ses Manahij en particulier, il mentionne le mutazilisme parmi les doctrines qui existent à son époque.

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Roger Arnaldez sur le mutazilisme

Voici un extrait de texte écrit par Roger Arnaldez dans l’Encyclopedia Universalis.

« Le mutazilisme est une des sectes (firaq) les plus importantes de l’islam. Elle a des origines politiques qui remontent aux premiers temps du califat, et ses adeptes ont joué un rôle dans les événements qui ont marqué la période umayyade et ‘abbāside. Elle s’est d’autre part signalée comme la première des écoles de théologie spéculative (kalām). La pensée religieuse musulmane s’est développée à partir d’elle et souvent en fonction d’elle. C’est par sa doctrine que le mutazilisme a survécu et que son esprit peut encore inspirer la réflexion des penseurs musulmans.

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25e anniversaire des Rencontres interreligieuses d’Assise

Islam ne veut pas dire « soumission », c’est un nom propre qui mêle deux mots istislâm (se soumettre, se rendre), et salâm (paix). La paix. Qui peut se vanter d’être contre ? Les bonnes intentions et les belles-âmes sont légions.

Pourtant, parmi ces belles-âmes, se trouvent nombre d’esprits chagrins, qui, tout bien intentionnés qu’ils soient, dénoncent des groupes ethniques, religieux, ou autre, et y associent via des procès d’intention, des accusations de doubles discours, prétendus symboles de la nature foncièrement violente de leurs auteurs. Cette attitude n’encourage pas au respect, condition sine qua non de l’échange, du dialogue avec l’autre, et donc de la paix.

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L’importance d’officialiser l’islam de raison

Par islam de raison, j’entends de façon générale les courants et penseurs qui tendent à interpréter d’une manière rationnelle la religion musulmane et en particulier le Coran.

Contrairement aux traditionalistes musulmans, qui essaient de trouver des réponses aux problèmes du XXIe siècle dans un texte sacré du VIIe siècle, « les musulmans rationalistes » expliquent l’islam, ses versets coraniques, en les remettant dans leur contexte historique, en utilisant avant tout leur raison dans la compréhension du sacré.

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Des révoltes arabes

Depuis le mois de décembre 2010, nous assistons à une série de soulèvements populaires visant, à défaut de véritables réformes sociopolitiques, à l’instauration de nouveaux régimes à vocation démocratique.

Ce mouvement « panarabe » a des origines plus lointaines et plus profondes qu’on ne le pense, mais il n’est pas dans mon propos d’en étudier la genèse aujourd’hui. Dans un souci de libération et pour prendre le contrôle de leurs propres existences, des peuples se sont soulevés.

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Soufisme et zen selon Nyogen Senzaki

Nous proposons ici un extrait de l’ouvrage de Nyogen Senzaki (On Zen Meditation, 1936). Il s’agit de la la traduction d’un article (de l’anglais au français), lui-même traduit (du japonais à l’anglais) par l’auteur même du texte. Cet exposé est très intéressant, notamment sur le rapprochement des hommes, différents, grâce à l’intelligence de la raison et du cœur.

Quand Inayat Khan, la maître soufi, vint aux Etats-Unis il y a de cela vingt ans ; je l’ai rencontré à San Francisco et écrit un compte-rendu de notre entrevue pour un journal japonais de cette ville.

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