A l’occasion de cette nouvelle année hégirienne de 1440, toute l’équipe du site mutazilisme.fr vous adresse ses meilleures voeux !
Page 7 sur 20
Pourquoi aimez-vous la guerre ?
Pourquoi invitez-vous la guerre à votre table ?
Pourquoi vous flirtez vous cette pute
Qui n’arrête pas de boire de votre vin,
Mépriser Le Gonflement de votre virilité ?
Vous donner des ordres,
Et vous séduire de son parfum sanglant ?
Voici l’artillerie à votre droite et à votre gauche
La beauté de son visage vous subjugue quand
Elle vous murmure des mots d’amour : « Tuez-les tous…et laissez-moi vous aimer…
Soyons un seul corps…
Chuchotons le même chuchotement… »
Les verres de vin débordent de sang
Et à vos pieds, tombent, jour après jour, des jeunes fleurs
Elles rendent l’âme sur cette terre ancienne
Tandis que vous courtisez la mitrailleuse,
Vous prêtez la kalachnikov votre serment et montrez votre soumission
Est-ce la guerre qui vous a séduits ?
Ou est-ce votre ego souillé d’envie
Voici la terre ancienne
Qui lit ses Évangiles
Qui lit son Coran
Dans les églises, les mosquées brûlées
Et les sépultures pleines
Voici la bonne terre aux larmes enflammées
Qui coulent tels des ruisseaux
Sur les cadavres oubliés
Les cadavres de vos enfants
Il suffit d’une fatwa pour ordonner la mort, une seule fatwa pour mettre une vie en danger et plus grave encore, une seule fatwa pour assassiner la raison et l’intelligence !
La fatwa devient alors la porte qui sépare l’humain de l’inhumain, sa clé est détenue par de prétentieux oulémas hissés au rang de savants tels des bergers qui mènent des troupeaux d’ignares qui suivent à la lettre ce qu’ordonnent le maître.
Le mutant perché
Le mutant scrutant le perché caché et disait si ce n’est pas un péché, ça serait du moins entaché, le perché détaché disait que ce ne sont que des clichés d’un mutant réfutant, le mutant doutant voulait essayer de s’élever au niveau du perché haut perché. « Oh c’est électrocutant et je ne suis qu’un débutant », disait le mutant.
Je suis un éternel enfant !
L’idée me vient et spontanément je l’exprime, sans calculs, sans tenir compte des us et coutumes, sans égards pour les normes. L’idée me vient et spontanément je l’exprime sans trahir, sans mentir, sans aucune ruse.
Je suis un éternel enfant !
L’eau stagnante et l’eau courante
L’eau c’est la vie, mais pas n’importe quelle eau. Il faudrait éviter l’eau stagnante mal oxygénée et où les moustiques et autres insectes nuisibles pullulent. Quant à l’eau courante, qui change de lieux, s’oxygène en permanence et se charge de minéraux très utiles à la vie, elle est bonne à boire et porte en elle le secret de la vie.
Le désir et la crainte sont les deux ailes de la foi,
Un oiseau peut-il voler sans ses ailes vers toi ?
Ma foi n’est ni un oiseau, ni loin de toi pour qu’elle puisse voler vers toi,
Gloire à moi, Je suis toi – tu es moi. L’amour est ma croyance et ma foi,
Bistami l’a invoquée, Al Hallaj l’a évoquée et Ibn Arabi l’a formulée pour toi,
Rabia Al Adawiyya avait raison puisqu’elle t’aime deux fois,
Pour toi et pour toi. Gloire à toi, gloire à toi.
ʿAbû l-Ḥasan ʿAbd al-Jabbâr b. Aḥmad b. ʿAbd al-Jabbâr b. Aḥmad b. al-Khalîl b. ʿAbdallâh, al-Qâdî al-Ḥamadhânî al-Asadâbâdî, plus connu sous l’appellation de Qadi Abd al-Jabbar
Il naît dans la ville de Asadâbâd, un petit bourg dans l’ouest iranien, proche de la cité de Hamadhân en 320H./930. Il grandit dans une famille pauvre, mais apprend à lire et développe un goût prononcé pour la lecture. Il part à Qazwîn pour commencer à étudier de manière approfondie avec Zubayr b. ʿAbd al-Wâhid al-Asadâbâdî (m. 347/958-9) et Abû l-Ḥasan Ibrâhîm b. Salama al-Qattân (m.345/956-7).
Un ange a lu dans mon cœur, il me suit pour m’attraper, je le fuis
Il n’a pas cessé de me suivre, je n’ai pas cessé de fuir
Fuir, fuir, … mais où fuir ?
Il s’est arrêté, il m’a dit : j’ai un message à te donner
Il m’a donné un livre écrit à l’encre céleste
« Dans ton cœur, se trouve une lumière, la lumière est dans une lampe, la lampe est dans un cristal où s’illumine une huile d’un arbre béni qui est ni d’Orient ni d’Occident ni de toute autre direction, où tu fuiras c’est vers lui que tu iras »
L’ange a dit : Allah guide vers Sa lumière qui Il veut.
Je me suis retrouvé au Mont Sinaï, j’ai regardé en bas j’ai vu tous mes soucis, mes péchés. J’ai levé mon œil au ciel, la lumière m’a enveloppé, m’a aspiré, et j’ai disparu !
Abû-l-Abbas Abdallah Ibn Harûn, dit al-Ma’mûn, naît à Bagdad en 786 ap.-J.C., soit en 170 de l’Hégire. Il est le fils du sixième calife Abbasside, le fameux Harûn al-Rashîd et d’une esclave perse, Marâjîl.