Mutazilisme

Association pour la renaissance de l'islam mutazilite (ARIM)

Catégorie : Normes et pratiques (Page 4 sur 4)

Devenir Homme

Le Coran nous offre une véritable anthropologie. La vision de l’Homme qu’on y trouve est tout à fait inspirante et doit nous pousser à nous réaliser pleinement et à entrer dans une nouvelle ère spirituelle. Dieu a nommé Adam, la matrice de l’humanité, comme son successeur (khalîfa), à nous maintenant d’être dignes de cet honneur.

Mais que dire de cela lorsque l’on observe le comportement de certains musulmans obnubilés par les normes alimentaires et vestimentaires ou par le corps et la sexualité ? Est-ce faire confiance à l’humanité que de réduire l’être humain à des détails si futiles et à un cheminement balisé et cloisonné qui dépendrait entièrement de l’avis de « ceux qui savent » (oulémas) ?

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Élever les piliers de l’islam

On a coutume de résumer et réduire l’islam sunnite, voire l’islam en général, à ses cinq piliers : profession de foi, jeûne, prière, aumône et pèlerinage.

Malheureusement, cette habitude a fait que beaucoup de musulmans (et de non-musulmans) imaginent que puisque ce sont des piliers, alors il serait légitime, d’une part, de ne jamais y toucher, et d’autre part, de se réduire à ces éléments comme si ceux-ci étaient supérieurs à toutes les autres valeurs éthiques de l’islam.

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Sunna et charia, interprétations actuelles

La question des normes et des pratiques en islam a pris une importance sans précédent dans nos sociétés actuelles. Beaucoup de reproches sont faits à certains musulmans de vouloir sans cesse imiter d’anciennes normes et coutumes, jugées dépassées, mais qui sont sacralisées et jugées intouchables par de nombreux fidèles. Alors comment se comporter face aux normes et coutumes anciennes ? Comment distinguer ce qui relève de l’Esprit coranique et de simples habitudes historiques qui ont reçu à un moment donné une légitimité prophétique à travers le travail des juristes ? 

Nous abordons ici les questions liées à la sunna et à la charia, deux termes souvent utilisés autant par les fondamentalistes que par les islamophobes, mais deux mots qui sont souvent malmenés et mal compris.

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Abû l-Qâsim al-Kaʿbî (m. 931) et les hadiths

Ce texte est une traduction de l’arabe. Le point de départ de la conception mutazilite de l’acceptation d’un hadith, est que celui-ci doit être en accord avec les données de la raison (la logique, les données scientifiques, et les comparaisons évidentes).

De même que le hadith en question ne doit pas contredire les sources authentiques (le Coran, et les rapports corroborés, comme par exemple l’existence d’un royaume appelé Abyssinie, aux frontières sud-ouest de la péninsule arabique).

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Musulmans pour l’Intelligence du Cœur

A l’occasion du Mawlid Annabawi al-Shârif (Naissance du noble prophète Muhammad), voici un avant-projet collectif de « Manifeste en faveur du respect de l’Esprit de la shari’a et des droits humains », publié la première fois en 2005.

Je le publie à nouveau aujourd’hui après l’avoir un peu modifié et mis à jour avec l’accord des auteurs initiaux.

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Châtiment corporel et usure

On m’a récemment posé la question suivante : « La fornication est condamnée par une peine (corporelle), alors qu’à l’inverse, l’intérêt usuraire, qui est un pêché plus grave, ne l’est pas, pourquoi cela ? » 

L’idée ici, est que les peines corporelles n’ont pas vocation à êtres appliquées, elles sont symboliques. Les peines dont le Coran parle, sont l’amputation des membres (mains et pieds) pour les voleurs, et de flagellation pour les adultérins.

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La « science » du hadith

Voici une traduction d’un article écrit par un auteur égyptien philo-mutazilite, Muhammad Mamun Rashid. 

La première règle de la science du hadith dit que « tous les compagnons étaient des justes ». Ibn Uthaimin définit le « compagnon » comme étant celui qui «  a rencontré le prophète (sawas), qui a cru en lui et est mort avec cette croyance dans le cœur ». Ibn Uthaimin ajoute « à cela s’ajoute celui qui a abjuré l’islam après la mort du prophète (sawas) et puis s’est repenti et est retourné à l’islam, comme Al-Ash’ath Ibn Qays, qui a fait partie des gens qui avaient abjuré l’islam après la mort du prophète (sawas). Il a été fait prisonnier et amené au calife Abû Bakr. Il s’est alors repenti, et Abû Bakr l’a admis au nombre des membres de la communauté musulmane.

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