Né ‘Abd al-Shams (« serviteur du soleil »), le Prophète (saws) l’aurait rebaptisé ‘Abd al-Rahman. Fort de cette rencontre, le désormais ‘Abd al-Rahman promet de se sacrifier pour le Messager de Dieu. Abû Hurayra est censé avoir transmis 5374 hadiths et est cité dans plus de la moitié des isnâd (chaîne de transmission) classiques des hadiths, ce qui fait de lui le plus grand traditionnistes (muhaddith) connu.

Parmi la plupart des auteurs, il n’aurait connu Muhammad (saws) que de manière tardive : quatre années avant la mort de ce dernier. Il fut très pauvre du vivant du Prophète (saws), devint gouverneur de Bahreïn durant le règne de ‘Umar Ibn al-Khattâb, abandonna ce poste puis redevint émir de Médine sous le califat controversé de Mu’âwiya.

Selon une étude assez fournie de Mohamed Louizi citant entre autres Mahmoud Abû Rayyah (Abou Hourayra cheikh Al Madirah, Al-Alamy Library, Beyrouth, 1994, p. 139), 8.30 % des hadiths rapportés par Abû Hurayra sont considérés comme sahîh par al-Bukhârî, soit 446 hadiths.

La raison nous invitant à une critique des textes enclenche forcément cette question embarrassante : si l’on admet qu’il ait pu transmettre plus de 5000 hadiths en l’espace de 4 ans, notre rapporteur aurait collecté plus ou moins 4 hadiths par jour ! Selon de nombreuses sources, sur ces quatre années, il n’aurait finalement côtoyé le Prophète qu’un an et neuf mois.

Travail critique d’Adnan Ibrahim

Adnan Ibrahim, d’origine palestinienne et imam à Vienne, est largement commenté dans le monde arabe, mais reste assez méconnu en Europe. Très présent sur la plateforme YouTube, certains de ses prêches ont été traduits en français. Une vidéo en particulier a fait scandale parmi les oulémas wahhabites car elle remet en cause  la crédibilité d’Abû Hurayra.

Adnan Ibrahim cite tout d’abord al-Sakhawî (élève du célèbre maître de la science des hadiths, Ibn Hajar al-‘Asqalanî), dans son ouvrage consacré à l’analyse des hadiths (al-Maqasid al-Hasanah fi Bayan Kathir min al-Ahadith al-Mushtaharat ‘ala al-Alsinah), le Prophète (saws) aurait indiqué à Abû Hurayra que : « la visite rare est plus accueillante ». Al-Sakhawî indique tout d’abord que ce hadith est marfu’, c’est-à-dire élevé (qualification qui désigne le fait que ce hadith remonte jusqu’au Prophète, saws). Il fut même surnommé le hadith al-ziyara (hadith de la visite).

Ensuite, il cite certaines versions de ce hadith plus explicites. Le Prophète (saws) aurait demandé à Abû Hurayra :

« Où étais-tu hier ô Abû Hurayra ? » Il (Abû Hurayra) répond : « J’ai visité des gens de ma famille. » Le Prophète lui rétorque alors : « Ô Abû Hurayra, la visite rare est plus accueillante. »

Cette dernière version, bien que considérée comme hassan, est réévaluée en mutawathir par Abû Ja’far al-Kattani (théologien marocain du XIXe siècle) et peut être complétée par un autre récit, rapporté tant par Ahmad, que par al-Bukhârî et Muslim :

« J’étais un homme très pauvre, et je côtoyais le Prophète (saws) pour remplir mon ventre. »

Al-Bukhârî rapporte aussi ce qui suit :

« Je questionnais des gens à propos des versets, alors que je les connaissais. (…) Cela pour qu’ils me ramènent et me donnent à manger. »

Quoi qu’il en soit, ces histoires interpellent sur l’attitude du rapporteur lorsqu’il était pauvre, mais des évènements lors de son accession au pouvoir posent bien plus de questions :

Ibn ‘Asâkir (Ta’rîkh Dimashq), Ibn Kathîr (Al-Bidâya wa l-Nihâya) ainsi qu’al-Dhahabî (Siyar A’lâmi al-Nubalâ) rapportent du cheikh Ahmed :

« Abû Hurayra se taisait quand Mu’âwiya le payait, et lorsqu’il ne le payait pas, il parlait. »

Al-Bukhârî rapporte également ceci :

« J’ai appris du messager de Dieu deux jarres [de sciences]. J’ai transmis l’une de ces deux jarres. Quant à l’autre, si je l’avais transmise, cette nuque [la sienne] aurait été tranchée. »

Ibn Hajar al-‘Asqalanî (Fath al-Bari) explique le hadith en ces termes :

« Les savants ont déduit que la jarre qu’il n’a pas divulguée contenait des hadiths avec les noms des gouverneurs du Mal, leur état et leur époque. Abû Hurayra faisait même indirectement référence à certains d’entre eux, car il avait peur pour sa personne. »

De quelle époque parle-t-il donc puisqu’il est mort une année avant la fin du règne de Mu’âwiya ? Une célèbre phrase, elle aussi rapportée par al-‘Asqalanî permet d’y voir plus clair :

« Je sollicite la protection de Dieu contre l’année soixante [de l’Hégire], et la gouvernance des jeunes. »

Référence est faite à l’année ou Yazîd Ibn Mu’âwiya devint calife, celui-là même qui va commanditer le meurtre de Hussayn, le petit-fils du Messager de Dieu. ‘Abd al-Rahman avait finalement peur tant de Mu’âwiya que de son entourage. N’avait-il pas dit qu’il se sacrifierait pour le Prophète ?

Ibn Sa’d al-Baghdadî (Kitâb al-Tabaqât al-Kabîr), relate également qu’il se serait ouvertement vengé de sa propre femme :

« J’étais un serviteur chez Ibn ‘Affan et Bint Ghazwane pour servir aux besoins de mon ventre. Je les conduisais lorsqu’ils étaient sur des montures et les servaient lorsqu’ils descendaient de celles-ci. Elle [Bousra Bint Ghazwane] me dit un jour : « tu ne monteras des montures que lorsqu’elles sont debout [il est très difficile de monter un dromadaire debout] et tu n’en descendras que pieds nus. » Puis Dieu m’a permis de l’épouser [lorsqu’il est promu émir sous Mu’âwiya] et je lui dis : « Tu n’en descendras que pieds nus et tu ne le monteras que debout. »

Au-delà d’Abû Hurayra

La démonstration précédence n’a pas pour but de disqualifier les hadiths dans leur globalité, ce n’est d’ailleurs pas le dessein du mutazilisme. L’objectif est d’appliquer la raison à cette science, de lui confronter un examen objectif qui n’est pas basé sur un sanad plus que critiquable. Une quantité non négligeable de théologiens ont, à travers la courte histoire islamique, requalifié une certaine quantité de hadiths. La mention de sahîh ou mutawatir a souvent été retirée ou attribuée par des oulémas postérieurs à al-Bukhârî et Muslim. L’un de critères de ce même al-Bukhârî pour l’attribution du label sahîh est que la chaîne de transmission ne peut être constituée que de personnes fiables. Si Abû Hurayra a pu raconter ne fréquenter le Prophète (saws) que pour remplir son ventre, pourquoi a-t-il accepté de lui 446 hadiths (si l’on ne tient compte que les hadiths sahîh) ?

Finalement, si rien n’est absolu dans cette discipline, pourquoi continuer à considérer qu’il s’agit d’une source de droit ? La discipline du hadith est non seulement imprécise, mais reste particulièrement subjective. Or, ce qui est subjectif ne peut en aucun cas se prétendre une science.

Le mouvement mutazilite rejetait une grande partie des hadiths avec raison. Cette même raison nous emmène à valider cette source que dans le prisme de ces trois conditions :

Un hadith ne peut pas contredire le Coran

Il existe de nombreux exemples de hadiths contredisant le Coran. L’exemple cité par Mamun sur un autre article du site est particulièrement frappant.

De plus, non seulement ils ne peuvent contredire la Parole divine, mais ne peuvent non plus en trahir l’esprit. Lorsque des centaines de récits (sahîh bien entendu) narrent la venue d’un faux messie sous le doux nom de Dajjâl, on oublie de mentionner ce fait irréfutable : aucun verset coranique ne parle clairement de ce personnage ! Si d’après Muslim (Sahîh Muslim, 2936 et 2946) :

« Tous les prophètes ont mis en garde contre le Dajjâl » et qu’il s’agit de « la plus grande épreuve jamais arrivée pour la foi en Dieu. »

Pourquoi le Coran est-il muet sur la question ? Se peut-il qu’un personnage aussi important de l’eschatologie sunnite ne soit jamais corroboré par la parole divine ?

Notre Seigneur (awj) met de toute façon fin au débat :

« Nous n’avons rien négligé dans ce livre. » (Coran, VI, 38)

Un hadith doit être conforme à la raison

Si un hadith doit être conforme aux paroles divines, il doit en outre ne pas être contraire à la raison. La finalité ici est d’analyser la problématique sous deux aspects :

1/ Superstitions

La superstition au sein des pays musulmans trouve principalement sa source dans certains hadiths. En voici un parfait exemple :

« Le Prophète a dit : – Un bon rêve vient de Dieu, et un cauchemar ou un rêve mauvais vient de Satan ; si quelqu’un d’entre vous a un mauvais rêve qui lui fait peur, il devra cracher sur le côté gauche et chercher refuge auprès d’Allah contre le mal et de cette façon il ne pourra rien lui arriver de mal. » (Sahîh Bukhârî, 3292)

Un autre hadith, cette fois-ci rapporté par Abû Hurayra :

« Le Prophète a dit : – Apporte-moi des pierres pour laver mes parties intimes et n’apporte pas d’os ou de crottin. Abû Hurayra continue de raconter : alors j’ai apporté des pierres […] et j’ai demandé : – Pourquoi pas l’os ou le crottin ? Il dit : – Parce que c’est la nourriture des djinns. Les délégués des djinns de la cité de Nisibe sont venus me voir – comme ils étaient gentils ces djinns – et m’ont demandé des restes de nourriture humaine. J’ai invoqué Dieu pour eux afin qu’ils ne passent pas à côté d’ossements ou de crottin sans y trouver de la nourriture dessus. » (Sahih Boukhari, vol. 58, 200)

‘Ubayd Ibn Hanin rapporte également ceci :

« J’ai entendu Abû Hurayra dire ceci : Le Prophète a dit : Si une mouche tombe dans la boisson de l’un de vous, qu’il l’y plonge puis l’enlève, car le mal est dans l’une de ses ailes et la guérison dans la deuxième » (Sahih Bukhârî, 3320)

Après lecture de ces écrits, ces superstitions ne peuvent qu’évoquer le fléau dans lequel les pays musulmans sont embourbés. Nous ne pouvons entrer dans la modernité sans expurger notre religion de ces croyances inutiles.

2/ Prophéties

Le deuxième type de hadiths défiant la raison se trouve dans ces prophéties évoquant les signes de la fin du monde. Une formidable propagande contemporaine s’est mise en marche afin de prouver que cette Fin des Temps est proche et qu’elle est corroborée avec ces textes, on trouve d’ailleurs de nombreux exemples sur internet. En plus de se contredire à tout bout de champ, ces différentes histoires se révèlent être de pures inventions.

Abû Hurayra rapporte que le Messager de dieu a dit :

« La dernière Heure ne surviendra pas avant que les Romains ne prennent position à al-A’mâq ou à Dâbiq (NDLR : qui se trouve au nord-est d’Alep et a récemment été reprise à l’État islamique par des brigades de l’Armée Syrienne Libre, soutenues par la Turquie). Une armée composée de l’élite des combattants du monde surgira à ce moment de Médine (pour les contre-attaquer). (…) Et le dernier tiers de l’armée sera vainqueur ; ils ne seront plus éprouvés ensuite et ils seront conquérants de Constantinople. Mais, tandis qu’ils seront occupés à se répartir les butins de guerre, ayant laissés suspendus leurs sabres aux branches des oliviers, Shaytan lancera cet appel : « le Dajjâl vous a remplacé dans vos foyers ! » (Sahîh Muslim, 6924)

Étrangeté que voilà !  Constantinople a été prise par les Turcs il y a cela 550 ans. Sommes-nous sous le joug du Dajjâl depuis plusieurs siècles et sans nous en rendre compte ? Les oulémas ont d’ailleurs rivalisé d’astuces afin d’expliquer ce paradoxe fort déplaisant. Certains ont indiqué que Constantinople sera « reconquise » par des non-musulmans entre temps et d’autres ont même signifié que le Prophète (saws) parlait plutôt de Rome. Admettons que les « explications » soient dans le vrai et que cette cité soit prise vers la Fin des Temps, il est curieux que des sabres soient suffisants pour conquérir une cité moderne ! Une autre astuce est fréquemment évoquée afin de justifier le décalage entre les armes décrites dans ces histoires et la dure réalité du moment : la technologie ne fonctionnerait plus !

Autre hadith dans la même veine : d’après Ibn ‘Umar :

« L’Envoyé de Dieu (encore une fois) se rendit avec Ubay bin Ka’b au jardin de palmiers où Ibn Sayyad se tenait (NDLR : Ibn Sayyad était soupçonné d’être le Dajjâl en personne). Le Prophète entra dans le jardin et se dissimula derrière les troncs de palmiers, car il voulait entendre quelque chose de la part d’Ibn Sayyad sans que ce dernier ne puisse le voir. Ibn Sayyad était couché sur son lit, couvert d’un drap de velours, et de là on pouvait entendre ses murmures. La mère d’Ibn Sayyad aperçut le Prophète tandis qu’il se cachait derrière un tronc de palmier. Elle avertit Ibn Sayyad « O Saf ! » (C’était son prénom). Ibn Sayyad se leva. Le Prophète dit  » Si cette femme l’avait laissé tranquille, il aurait révélé la réalité de sa nature « . Puis le Prophète se leva parmi les gens, glorifiant Dieu tel qu’Il le mérite, et mentionna le Dajjâl en disant « . Je vous mets en garde contre lui (c’est-à-dire contre le Dajjâl), et il n’y eut aucun Prophète qui ne mit en garde son peuple contre lui, et Noé mit en garde son peuple contre lui, mais je vais vous informer d’une chose qu’aucun Prophète n’a dite à son peuple. Vous devez savoir qu’il est borgne et que Dieu n’est pas borgne. » (Sahîh Bukhârî, vol. 52, 290)

Cette chronique se distingue par une affirmation plutôt singulière : le Dajjâl vivait à l’époque du Prophète (saws) ! Premièrement, le Messager de Dieu est réduit à se cacher derrière le tronc d’un palmier sans savoir avec précision qu’il s’agit d’un ennemi ayant des pouvoirs extraordinaires, et deuxièmement, il contredit la quasi-totalité des hadiths eschatologiques qui parlent d’une « apparition » de ce personnage vers la Fin des Temps. De plus, un autre récit digne des mille-et-une nuits nous explique quant à lui qu’il vit enchaîné dans une île et attend son heure depuis voici 1400 ans (Sahîh Muslim, vol. 41, 7028).

Tout ceci ne peut qu’interpeler si on réfléchit un minimum aux limites que peuvent induire de telles histoires. Celles-ci dénaturent complètement le message divin d’origine et peuvent jeter le doute sur la foi elle-même. S’agissant de hadiths dits sahîh, on ne peut les disqualifier sans faire tomber le château de cartes des récits de la « Fin du monde ».

Des hadiths du même degré ne peuvent se contester

Revenons vers la contradiction entre hadiths. Nous avons pu observer en amont quelques exemples plutôt parlants. En effet, comment accorder du crédit à un hadith dit sahîh ou mutawatir s’il réfute un autre récit prophétique du même stade ? À mon sens, s’il y a divergence sur des éléments constitutifs de plusieurs hadiths, l’impossibilité de déterminer la fiabilité de l’ensemble devrait être une règle.

Piste de réflexion

Pour mettre fin tant aux contradictions qu’aux diverses superstitions, seule la raison peut nous aider à avancer. Cette méthode dite de la « science des hadiths » est humaine, et ce de la bouche même des oulémas. Lorsqu’une discipline est humaine, son destin n’est pas dans le sacré intouchable. De ce fait, une mise à plat est fondamentale et garantira à l’islam une crédibilité qu’elle a perdue dans l’esprit d’une partie des croyants ou non-croyants.

L’objectif n’est pas d’imiter les non-musulmans dans cette conception, mais de réaffirmer la place prépondérante de la raison dans notre religion.

Afin de mieux appréhender le procédé mutazilite décrit sur notre site, un exemple d’un hadith rapporté par Abû Hurayra :

« À partir du dernier tiers de la nuit, notre Seigneur descend au ciel le plus proche de la terre et dit : « J’exauce les invocations de celui qui M’invoque, Je donne à celui qui Me demande et pardonne à celui qui Me demande le pardon. » (Sahîh Bukhârî, 1145)

Ibn Hajar al-‘Asqalanî (Fath al-Bari ) cite les mutazilites dans son analyse dudit hadith (explication du hadith de la descente de Dieu, al-Nuzûl):

« Certains ont carrément nié la véracité de tous les hadiths parvenus à ce sujet, ceux-là sont les Khawârij et les Mu’tazila et ceux-là sont vraiment étonnants parce que d’un côté ils interprètent ce qui est parvenu dans le Coran qui est du même ordre, et d’un côté ils renient ce qui est parvenu du hadith soit par ignorance, soit par entêtement. »

Au-delà de sa charge évidente, la description d’al-‘Asqalanî est riche d’enseignements pour la méthodologie des savants mutazilites. Visiblement, ces anciens mutazilites rejetaient les récits de ce type car ils les estimaient contraire au message coranique.

Néanmoins, bien que l’on puisse être troublé par ce qui précède, on ne peut limiter tous les hadiths aux échantillons donnés. Parmi la sélection des quarante hadiths du célèbre imam al-Nawawî (m. 1277) (sunnite de l’école chafiite), certains forment le parfait exemple de ce que l’on attend des paroles prophétiques. En préambule, il va même jusque parler de fondement de la religion dans l’esprit de sa sélection.

Exemples du recueil :

Hadith 1 : « Les actions ne valent que par les intentions qui les animent et chaque créature est rétribuée en fonction de son attention. »

Hadith 13 : « N’est totalement croyant celui qui désire pour son frère ce qu’il désire pour lui-même. »

Hadith 15 : « Que celui qui croit en Dieu et au Jugement dernier parle à bon escient ou bien qu’il se taise. Que celui qui croit en Dieu et au Jugement dernier traite avec générosité son voisin et que celui qui croit en Dieu et au Jugement dernier accueille généreusement son hôte. »

Hadith 18 : « Fais suivre une mauvaise action par une bonne ; celle-ci effacera la première. Et comporte-toi le mieux possible avec tes semblables. »

Hadith 20 : « Parmi les enseignements des premiers temps de la Prophétie et que les gens ont retenu, il y a celui-ci : si tu n’éprouves aucun sentiment de pudeur, alors, agis comme bon te semble. »

Hadith 26 : « L’homme, pour chacune de ses articulations, doit verser une aumône chaque jour où le soleil se lève. Pratiquer l’équité entre deux personnes est une forme d’aumône. Aider un homme à enfourcher sa monture ou à hisser ses bagages est une forme d’aumône. La bonne parole est une forme d’aumône. Retirer de la route ce qui peut nuire aux passants est une forme d’aumône »

Hadith 27 : « Consulte ton cœur : la piété, c’est ce qui procure de la sérénité à ton esprit et le calme à ton cœur, tandis que le péché est ce qui te tourmente et qui t’embarrasse, même si les gens que tu consultes le justifient. »

Ces derniers hadiths sont en parfaite concordance avec la parole divine, la raison, ainsi que la quête de spiritualité. Wa Allâh A’lam.