Ma chronique précédente parlait de la nécessité de contextualiser le Coran pour éviter de lui faire dire des choses qu’il ne dit pas car il ne s’adressait pas à nous. On pourrait penser que je vis une foi déiste puisque je refuse d’imiter à la lettre un texte du passé et que pour moi il n’y aurait aucun génie dans le texte coranique. Je comprends que l’on puisse penser cela mais c’est pourtant faux. Je suis mutazilite donc j’estime que ma raison et mon cœur sont les juges ultimes dans ma pratique spirituelle et non le texte, ce qui ne veut pas dire que je le rejette mais que je cherche à le relativiser : tout ne se vaut pas dans le Coran, tout n’est pas de même nature.