Le 14 juillet dernier, un point critique a été atteint quant aux relations entre les musulmans et le reste de la population française. En tuant 84 personnes, et en en blessant 286 autres, Mohamed Lahoueiej-Bouhlel a provoqué un traumatisme voulu et pensé par les dirigeants de l’organisation terroriste, Etat Islamique (EI, aussi appelée Daesh).
Aujourd’hui, la peur s’enracine chez tous, musulmans ou non. D’abord pour les mêmes raisons : la crainte d’une nouvelle attaque barbare. Mais aussi, parce que les musulmans craignent d’être rejetés par le reste de la communauté nationale.