Mutazilisme

Association pour la renaissance de l'islam mutazilite (ARIM)

Je suis un éternel enfant !

Je suis un éternel enfant !

L’idée me vient et spontanément je l’exprime, sans calculs, sans tenir compte des us et coutumes, sans égards pour les normes. L’idée me vient et spontanément je l’exprime sans trahir, sans mentir, sans aucune ruse.

Je suis un éternel enfant !

L’eau stagnante et l’eau courante

L’eau stagnante et l’eau courante

L’eau c’est la vie, mais pas n’importe quelle eau. Il faudrait éviter l’eau stagnante mal oxygénée et où les moustiques et autres insectes nuisibles pullulent. Quant à l’eau courante, qui change de lieux, s’oxygène en permanence et se charge de minéraux très utiles à la vie, elle est bonne à boire et porte en elle le secret de la vie.

Recueil poétique (2/2)

Le désir et la crainte sont les deux ailes de la foi,
Un oiseau peut-il voler sans ses ailes vers toi ?
Ma foi n’est ni un oiseau, ni loin de toi pour qu’elle puisse voler vers toi,
Gloire à moi, Je suis toi – tu es moi. L’amour est ma croyance et ma foi,
Bistami l’a invoquée, Al Hallaj l’a évoquée et Ibn Arabi l’a formulée pour toi,
Rabia Al Adawiyya avait raison puisqu’elle t’aime deux fois,
Pour toi et pour toi. Gloire à toi, gloire à toi.

ʿAbd al-Jabbâr

ʿAbû l-Ḥasan ʿAbd al-Jabbâr b. Aḥmad b. ʿAbd al-Jabbâr b. Aḥmad b. al-Khalîl b. ʿAbdallâh, al-Qâdî al-Ḥamadhânî al-Asadâbâdî, plus connu sous l’appellation de Qadi Abd al-Jabbar

Il naît dans la ville de Asadâbâd, un petit bourg dans l’ouest iranien, proche de la cité de Hamadhân en 320H./930. Il grandit dans une famille pauvre, mais apprend à lire et développe un goût prononcé pour la lecture. Il part à Qazwîn pour commencer à étudier de manière approfondie avec Zubayr b. ʿAbd al-Wâhid al-Asadâbâdî (m. 347/958-9) et Abû l-Ḥasan Ibrâhîm b. Salama al-Qattân (m.345/956-7).

Recueil poétique (1/2)

Un ange a lu dans mon cœur, il me suit pour m’attraper, je le fuis
Il n’a pas cessé de me suivre, je n’ai pas cessé de fuir
Fuir, fuir, … mais où fuir ?
Il s’est arrêté, il m’a dit : j’ai un message à te donner
Il m’a donné un livre écrit à l’encre céleste
« Dans ton cœur, se trouve une lumière, la lumière est dans une lampe, la lampe est dans un cristal où s’illumine une huile d’un arbre béni qui est ni d’Orient ni d’Occident ni de toute autre direction, où tu fuiras c’est vers lui que tu iras »
L’ange a dit : Allah guide vers Sa lumière qui Il veut.
Je me suis retrouvé au Mont Sinaï, j’ai regardé en bas j’ai vu tous mes soucis, mes péchés. J’ai levé mon œil au ciel, la lumière m’a enveloppé, m’a aspiré, et j’ai disparu !

Al-Ma’mûn

Abû-l-Abbas Abdallah Ibn Harûn, dit al-Ma’mûn, naît à Bagdad en 786 ap.-J.C., soit en 170 de l’Hégire. Il est le fils du sixième calife Abbasside, le fameux Harûn al-Rashîd et d’une esclave perse, Marâjîl.

Invocation | مناجاة

Invocation

Ta beauté est manifestée dans l’univers entier
Et Ta miséricorde englobe toute chose
Tu es L’Un et nul autre
Tu es le Premier et Le Dernier
Ô Très Miséricordieux, ô Tout Miséricordieux
Tu es Le Dominateur, Le tout Puissant
Tu es Celui qui donne et Qui retient
Tu es Le Sublime, L’infiniment Grand
Lumière sur Lumière
Ô Allah guide-moi vers Ta Lumière
Louanges à Toi, ô Allah

Qui es-tu ? | من أنت ؟

Qui es-tu ?

C’était un long corridor
Sans lumières
Ou de lumières noires
Rouges peut-être
Elles me fouettaient
Me mordaient
Me lacéraient
Ces pensées qui m’encerclaient
Et moi je cherchais
Et moi je me demandais
Qui es-tu, toi présent avec insistance
Toi que les autres se sont approprié
Les autres, porte-parole de tes chuchotements, ton sabre, et tes tempêtes de colère…
Une fleur dans un champ parmi tant d’autres
Je suis anonyme
Mais je souffre
Ma voix se dissout dans ma sève qui bouillonne
Révoltée en silence
Le corridor et ses chauves-souris… une métaphore ?
La solitude dans ce chemin pousse au délire
Qui es-tu toi le silencieux qui souris
Dans un nuage, une rose fraîche ou une brise soudaine
Qui es-tu ?
Je marche
Je tâtonne
Le corridor me parle
Je marche
Je n’arrêterai pas

Soutien aux dé-jeûneurs !

Si mon ramadan est encore cette année riche en méditations, je ne peux m’empêcher de ressentir une pointe d’amertume. Elle me vient des nouvelles médiatiques que j’ai pu croiser ces derniers jours. Chaque année, toujours la même rengaine. Une musique lancinante qui m’est de plus en plus insupportable. Des êtres humains ont de nouveau été agressés pour avoir osé enfreindre les « obligations religieuses ».

Malheureusement, ce qui s’est passé au Maroc (une agression de deux personnes accusées d’avoir des relations sexuelles pendant le ramadan), n’est pas un cas isolé ni dans ce pays ni dans d’autres pays musulmans.  Je n’éprouve là que de la honte face à ces coreligionnaires qui crachent ainsi sur la dignité humaine et la liberté de conscience.

Pardonner et se faire pardonner

Ramadan est le mois du pardon. Le pardon, une valeur fondamentale en Islam, répondant au verset  en tête de chaque sourate ou presque du Coran, « Au nom d’Allah, le Clément, le Miséricordieux ». « Allah est Celui qui pardonne, les péchés. Il est Celui qui absout, le Miséricordieux. » (Coran, XXXIX, 53).

Mais Allah est-il le seul à pardonner ? Et qu’est-ce que pardonner en fin de compte ? Se faire pardonner par celui à qui on a fait du tort ? Pardonner pour le mal qu’on nous a fait ?  Mais n’est-ce pas surtout se pardonner soi-même pour ce que l’on a infligé et ce que l’on a accepté de subir ?

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